Nécrologie
L'USJSF passera le témoin à l'UJSF

ELU SPORTIF DE L’ANNEE PAR L’UNION DES JOURNALISTES SPORTIFS DE FRANCE (USJSF) : JUNINHO A LA UNE !

Usjsf_1_6Il y a deux mois Jean Pierre Buathier, syndic de presse de l’OL par ailleurs vice-président de l’USJSF, avait eu l’occasion d’échanger quelques mots avec le président Jean-Michel Aulas. En fait juste une petite question mais une question de « confiance » : « président, la section Rhône-Alpes de l’USJSF va probablement élire Juninho champion de l’année et le proposer ensuite au niveau national. Pouvez vous me promettre, au cas où il soit élu, que Juninho sera à Nantes au Congrès de l’USJSF pour recevoir son prix ? ». Jean Michel Aulas ce soir là n’a pas eu l’ombre d’une hésitation : « s’il est élu ce sera un honneur pour lui et pour l’OL et je vous promets qu’il viendra ».

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Quelques photos de la remise du trophée. (cliquez dessus pour agrandir !)

Et pourtant la date du Congrès était de nature à semer le doute. Diable, à peine cinq jours avant la finale de la coupe de la ligue, un trophée important pour l’OL…. Juninho franchit la première étape Rhône Alpine sans problème, avant de passer le dernier cap « parisien » avec autant d’aisance. Juni fut en effet plébiscité et devança Laure Manaudou, Sébastien Loeb et Amélie Mauresmo. Excusez du peu ! Un triomphe pour le capitaine de l’OL, élu sportif de l’année par l’USJSF, une Union qui regroupe 2500 journalistes sportifs. Un honneur, une distinction, une reconnaissance aussi pour un athlète, mais également une façon pour la profession de remercier une « star » à dimension humaine, toujours disponible pour les médias, conscient de ses droits mais également de ses devoirs. De nos jours, toutes disciplines confondues, c’est plutôt rare, et les journalistes sont de plus en plus confrontés à des hommes et des femmes, présumés champions, qui manient la langue de bois ou pire encore ne daignent plus s’entretenir avec eux. Ils oublient pourtant quelques paramètres essentiels, le premier c’est que la presse et les journalistes « font » les stars et les grandes équipes, deux que c’est là une manière peu élégante de traiter leurs supporters, trois que ce n’est…. que du sport. Juninho, c’est tout sauf ça ! Un peu plus de 60 jours plus tard, Olivier Blanc directeur de communication de l’OL, donnait le coup de fil salvateur : « le président tient sa promesse et Juninho sera à Nantes avec sa femme et une de ses filles pour recevoir son prix ». Chapeau monsieur Aulas et merci, d’un seul coup le Congrès prend une saveur particulière. Un parfum d’authenticité et de fraîcheur souffle sur Nantes. Comme un heureux hasard le soleil brille sur la cité des Ducs de Bretagne, et l’avion privé affrété par l’OL se pose en douceur sur la piste de Nantes Atlantique. Il est 19 heures et quelques broquilles, Juni, sa femme, une de ses trois filles, Olivier Blanc, Pierre Bideau et un collaborateur d’OL TV sont là. Premières photos, premières signatures… Juni fait le métier avec le sourire qui le caractérise. Direction la soirée de gala à l’hôtel de région où l’attendent près de 200 invités, dont Bernard Lapasset le président de la FFR venu présenter la coupe du monde de rugby. A peine descendu de la voiture que Juni voit arriver une nuée de stylos sous son nez, toutes et tous, journalistes (eh oui), élus, politiques, employés, chefs d’entreprises… veulent le petit mot, l’autographe, de celui qui les fait rêver. On a des scrupules pour sa femme et sa fille, mais toutes deux prennent le phénomène avec le sourire. Il faudra un peu hausser le ton pour que Juni puisse enfin monter sur l’estrade, avant d’entendre, ou plutôt subir les discours sans fin des « personnalités ». Toujours avec son éternel sourire le capitaine de l’OL a un petit mot pour chacun avant de recevoir quelques cadeaux. Première standing ovation, la salle est debout et applaudit à tout rompre. Il répond avec gentillesse à quelques journalistes désireux de parler de la finale de la coupe de la ligue. Il lui reste quelques minutes pour avaler le souper au pas de charge et échanger quelques mots avec Vincent Collet, Frantz, Jourdain… sportifs invités, encore faut il se montrer sévère avec ceux qui en veulent toujours plus. 22 heure 30, l’avion décolle à 23 heures, il faut partir et signer encore et toujours, la salle est de nouveau debout pour une deuxième standing ovation. Du jamais vu à un Congrès de l’USJSF. Dans la voiture, petit direct avec RMC par l’intermédiaire du portable et appel du président. Tout va bien. Aéroport, la petite famille sourit toujours, Juni serre contre lui son trophée, l’avion est prêt, une heure plus tard il se pose à Lyon-Bron. Il est minuit. Juni a donné du bonheur autour de lui, avec une spontanéité et une gentillesse qui laissent rêveur. Il est heureux, ça se voit, ça se sent. C’est géant. Dans la nuit nantaise nous nous disons alors que si toutes les « stars », tous les athlètes, étaient animés par cette modestie et ce naturel, les journalistes pourraient eux aussi donner plus de bonheur à leurs auditeurs, téléspectateurs et lecteurs… Juni merci, président merci. La dure réalité c’est déjà demain, mais heureusement Juni sera à Paris. Qu’il gagne ou qu’il perde il viendra parler avec nous. Et pas seulement pour « faire le métier ».

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