UJSF Rhône-Alpes

Une trentaine de membres de la section UJSF Rhône-Alpes se sont réunis mercredi 30 avril pour leur assemblée générale annuelle.
Le rendez-vous a été fixé en début d’après-midi, à Bourg-en-Bresse, pour une visite complète de l’Ekinox, la toute nouvelle salle multimodale, nouvel antre de la JL Bourg en basket, inaugurée en janvier dernier.

Programme un peu plus sportif par la suite puisqu’à 16 heures a eu lieu le traditionnel match de foot entre Gones et Gagas sur le terrain du FC Bourg-Péronnas.  Les deux équipes étaient renforcées par quelques homologues burgiens. A l’image des pros un mois plus tôt, les Stéphanois ont remporté le derby.
Pendant ce temps-là, les non-footeux ont pu s’abonner à quelques parties de pétanque, en doublettes et quadrettes.

Puis, l’assemblée générale, où il fut beaucoup question de la gestion de la tribune de presse et du rôle du syndic, s’est tenue dans les locaux du FC Péronnas avant un départ, à 20 heures, à Polliat, où pour un dîner de « clôture ».
A l’issue de ce dîner, l’UJSF a remis un chèque de 2 000 euros à l’association Reporters solidaire, représentée par Francis Viailly. Ce soutien avait été décidé lors du congrès national de l’UJSF, organisée à Lyon par la section Rhône-Alpes, en février 2012, et qui a été possible grâce à la subvention versée par la Ville de Lyon lors de l’organisation de ce congrès.

RAPPORT MORAL par le président Emmanuel Marquez

Je vous remercie d’avoir répondu à notre invitation.

On ne va pas refaire l’histoire mais je tiens à vous rappeler LA mission essentielle de notre Union qui n’est autre que de défendre nos conditions de travail, de manière totalement désintéressée grâce au concours de nos syndics,  dans un espace qui est, malheureusement, de plus en plus souvent mis à mal : la tribune de presse. Je veux donc profiter de cette AG pour vous sensibiliser, et en particulier les plus jeunes d’entre nous, sur les dangers qui guettent la profession si nous n’y prenons pas garde.
La profession évolue à vitesse « grand V » avec la multiplication des supports de communication. Presse écrite, parlée ou audiovisuelle, nous sommes tous dans la même galère, face au développement de l’information instantanée, du web ou des réseaux sociaux. Il ne s’agit pas ici de se retrancher derrière des œillères, ni de devenir des « intégristes » de la carte Sport-Presse. Bien au contraire. Simplement de vous rappeler que nous sommes 3500 adhérents au niveau national, et que nous représentons donc une population importante face aux dirigeants de fédérations ou de clubs, régulièrement tentés par la gestion en direct, et éventuellement commerciale, de notre espace : la tribune de presse.

Il faut malgré tout vivre avec son époque et ne pas négliger, ni repousser toutes les personnes qui travaillent sur l’information sportive, sans pour autant remplir les conditions nécessaires pour obtenir la carte Sport-Presse. Je pense ici aux collègues correspondants, sollicités pour le suivi de clubs amateurs ou semi-pro, qui peuvent se voir pénaliser ponctuellement dans leur activité lorsque les événements qu’ils couvrent d’ordinaire prennent un caractère national par exemple. C’est le cas, par exemple, du FCBP en coupe de France, même si tout s’est toujours bien passé en termes d’accréditation, chacun étant suffisamment responsable pour respecter le travail de l’autre. Mais défendre les conditions d’accès aux manifestations sportives, c’est aussi une manière de défendre l’emploi existant, et de favoriser, on peut toujours rêver, l’embauche de nos jeunes confrères, pigistes ou correspondants. Cruel dilemme.

Après deux ans de rudes négociations, l’Union a signé en début d’année avec la FFF et la LFP la convention football applicable jusqu’en 2016 et qui sert de valeur étalon pour les négociations avec les responsables des autres sports majeurs. J’en tiens quelques exemplaires à votre disposition, mais pour ceux qui veulent en savoir plus, elle est disponible sur le site de l’UJSF. Le rugby pro et le basket devraient suivre dans les prochains mois. Et le maillon essentiel de cette mission, est donc le syndic. Mission ingrate, qui requiert une grande disponibilité, pour une reconnaissance qui ne saute pas aux yeux. Je tiens à rappeler ici que le syndic est chargé de « faire la police » pour l’accès à la tribune de presse, il n’est en aucun cas un « policier ». Encore une fois, ce contrôle minimum ne doit pas être perçue comme une entrave à nos activités, mais bien comme un concours indispensable pour nous permettre de travailler dans des conditions optimum, qu’elles soient de sécurité, techniques ou « de confort ». Il est le premier référent de l’Union dans nos rapports avec les dirigeants et les clubs. A chacun de nous de prendre toute la mesure de son action.

Mission ingrate, je l’ai dit, à tel point que les « vocations » se font de plus en plus rares. Je ne sais pas si son « statut » évoluera dans les prochains mois ou années, en tout cas, il sera au cœur de notre congrès à La Rochelle, les 21 et 22 mai prochains. Le thème retenu est en effet la tribune de presse, son accès, sa gestion. Et la volonté de Jean-Marc Michel, le président de l’Union, est de parvenir à la définition du « rôle et de la mission » du syndic, qui serait applicable et de manière uniforme sur l’ensemble de notre territoire.  Que la procédure d’accréditation soit partout la même, qu’on se rende à Lyon, Saint-Etienne, Paris, Lille ou Monaco.

Un comité de suivi l’application de cette convention se réunira deux fois par an, en avril (aujourd’hui même) et en décembre, entre l’UJSF et les représentants de la FFF-LFP, pour faire remonter les problèmes.

Dans cette même logique, la carte Sport-Presse devrait évoluer en 2014/2015, avec l’intégration d’un code barre, voire d’un code QR en prévision du déploiement des lecteurs optiques dans les enceintes du futur.
A ce propos, la carte 2013/2014 a cessé d’être fabriquée au 15 avril dernier, mais reste valable jusqu’au 15 septembre prochain. La nouvelle sera disponible sur la plate-forme de l’UJSF à la mi-juin.

Quant à nous, en Rhône-Alpes, nous allons aussi essayer de nous développer en faisant évoluer notre site web. Nous allons voir avec Alassane comment nous pouvons travailler ensemble sur cette question. Ce sera le chantier de l’année 2014.

Merci.

EN IMAGES (Merci à JEAN-PIERRE BALFIN pour toutes ces photos)